Fondation Général Bigeard

a pour objet de perpétuer l'oeuvre et la mémoire de Marcel Bigeard en s'attachant notamment à promouvoir auprès de la jeunesse les valeurs de courage et de fierté de la patrie, dans l'esprit du général.

DISPARITION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE VALERY GISCARD D’ESTAING

Toul a vu dans ses murs le Président de la République Valéry Giscard d’Estaing, lorsque hôte privé du Général Bigeard, son ami de 10 ans, il était venu l’honorer de sa présence pour l’inauguration de l’avenue qui porterait son nom.

En ami, plus que tout autre, car il lui avait marqué d’une manière éclatante son estime et sa confiance sans réserve en le nommant Secrétaire d’État à la Défense Nationale.

A sa mort en 2010, il était encore venu partager notre deuil avec la famille qui emplissait la cathédrale de Toul.

Enfin lors du transfert de ses cendres au mémorial de Fréjus, c’est encore lui qui lui avait rendu un solennel hommage inspiré par son amitié personnelle tout autant que par son admiration reconnaissante pour les éminents services du grand soldat.

Ainsi la Fondation Général Bigeard, sous égide de la Fondation de France, tient-elle à exprimer aujourd’hui son émotion à la disparition d’un personnage aussi remarquable que ce Président dont tous les Français se souviendront certainement longtemps s’ils ont su reconnaître l’originalité de son action : une action méditée, initiée et menée résolument en faveur de la jeunesse, de la femme, des plus faibles et des plus démunis de notre société avec le concours de personnalités aussi nobles que Madame Simone Veil et brillantes que Madame Françoise Giroud et pour son ouverture d’esprit s’agissant de l’Europe, la sympathie et le soutien d’hommes tels que le Chancelier Helmut Schmidt.

Ses choix politiques les plus significatifs apparaîtront sans doute comme ceux d’un véritable homme de progrès, audacieux, lucide et sincère dans tous ses engagements.

Puisse la postérité lui rendre pleinement justice et saluer la générosité de ses efforts et la grandeur de ses mérites quand elle aura pris le temps d’observer sur sa balance le poids de son œuvre dans l’histoire de notre « démocratie française ».

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